lundi 21 juillet 2014

Fabriquer ses outils

Fer à clore et batte de vannier, taillé dans un hachoir de boucher

Tournevis puis poinçon effilé

 
Branche de buis, formoir pour le cuir, crochet


Il est parfois très pratique de fabriquer ses outils :
suivant les corporations, certaines devenues très rare, il n'existe plus de fabricant d'outil.
Par exemple, les vanniers se servent aujourd'hui d'épissoir de marin comme poinçon.
(Et sans parler des métiers complétement disparus, où là, le travail est de l'ordre de l'archéologie).

Faire ses propres outils peut donc être une nécessité, ou permet d'avoir un outil sur mesure.
En premier vient la question de la matière première :
- un ancien outil à détourner (les lames sont toujours intéressantes et peuvent facilement s'adapter à un nouveau matériau à trancher).
- la pierre, le bois (buis : bois dur, noisetier : bois souple).
...

La technique peut être très simple : la couturière trace un gabarit d'ourlet sur un morceau de carton...
Le degré de complexité dépend de la fonction de l'ouvrage à réaliser, de votre maîtrise, et de votre outillage.


Les gabarits de tous genres sont aussi intéressant s'il s'agit de réaliser une pièce en nombreux exemplaires : anciens moules en bois tourné de vannier pour les paniers de "formes" ; 
ou de garder une forme spécifique : tas de dinanderie, forme à chapeau... 
Il peut s'agir de scier une simple pige à la dimension voulue et de s'éviter l'usage du mètre à chaque instant, ou un assemblage en 3 dimensions, ou bien cintré,  et voire modulable).

Et pourquoi pas faire appel à d'autres artisans si l'ouvrage l'exige : un forgeron, un tourneur sur bois...

Bref  fabriquer ses propres outils, c'est pratique, inventif et agréable.


Bonne semaine,
BM

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